On pourrait croire que ce livre est taché de militantisme, contre la société de consommation mais bien au contraire, pas de mièvrerie idéaliste loin des réalités.
Ce livre dénonce sans réellement condamner pour autant ceux qui s’y complaisent, le rythme de nos vie frénétiques.
Et fait apparaitre que le syndrome de la vitesse, n’est pas si productif qu’on l’imagine ; un nouvel art de vivre plus harmonieux est possible.
Et les études démontrent que la dite « slow culture » présentent des avantages quant à la cuisine, le rapport à la terre, le stress, et notre efficacité dans nos vies.
Plein des petites choses du quotidien peuvent présenter des intérêts, par exemple ;
Marcher à pied pour aller au travail, peut par exemple engendrer plus de créativité, et donc de meilleures idées pour l’entreprise, même moins de stress et en option rallonger notre espérance de vie.
Moins d’importance à la voiture entraine plus de convivialité entre voisin, et aussi plus de verdure dans nos villes ; un nouvel urbanisme plus éco-responsable est possible.
Ce livre souligne la pertinence de certaine médecine douce et démontre qu’en complément de la médecine traditionnelle de véritable résultats sont observés.
Par exemple une étude démontre qu’un médecin qui accorde plus de temps à la consultation obtient de meilleurs résultats de guérison.
L’auteur valorise des activités anti-stress, la lecture, la méditation, le tricot, le potager.
Il casse plein de schémas comme par exemple avec la sieste ; en effet des études démontrent ses conséquences positives sur le travail et la productivité.
Certes ce n’est pas un roman, le plaisir de lecture n’est pas toujours ce qu’on souhaiterait mais c’est un livre qui change complétement notre regard sur les choses de nos relations sentimentales, notre relation au travail, et même l’éducation de nos enfants.
Bonne lecture !!