Bourbon up

Rencontre Isabelle Mante : ou découverte de la méditation pleine conscience

imante.natura@outlook.fr

Accueil

Isabelle Mante instructrice Mbsr, naturopathe et auteur de méditer avec ses enfants au édition Jouvence

Rencontre,

Si la vie est faite d’aurevoir et d’adieu, elle est avant tout faite de rencontres, certaines sont marquantes, inoubliables, et même parfois elles changent un destin.

Dans cette rubrique, je vous parlerai des rencontres en tout genre qui peuvent présenter un intérêt pour vos événements d’entreprise, nouveaux partenaires, intervenants…

Comme je tiens aussi à présenter des activités méconnues du grand public, et qui parfois sont remplies de fausses croyances

J’ai comme beaucoup usé à une certaine période des lectures, comme l’art de la guerre, le tao te king, le bol et le bâton, le moine et le philosophe…

Marqué par des voyages en Asie, et une longue pratique des arts martiaux Chinois, c’est somme tout naturellement que j’ai poussé la porte de d’un cours de méditation pleine conscience.

Il était au départ question d’une simple curiosité, me méfiant par nature de toutes pratiques spirituelles et dérives sectaires.

Mais l’image d’Epinal, du sage, serein dans toutes situations, avait quand même de bon reste.

Et c’est dans ces élucubrations romantiques, que je rencontrais Isabelle Mante instructrice en MBSR, dans le cadre d’un stage de deux jours, dans la région du Sancy en Auvergne.

Evidement je n’avais pas de coussins de méditations, heureusement tout était prévu.

M’étant préparé à voir des habitués d’événements écolo, ou baba cool, beat nique, hippies, nostalgiques du power flower, ou des illuminés de tous genres.

Là, fut ma première surprise, de voir qu’un public diversifié, peuplait ce stage.

Et nous étions 3 garçons, l’un comme moi passionné d’art martiaux vietnamien, et un autre accompagnant sa femme, l’organisateur du stage, et propriétaire des lieux lui-même méditant, se trouvait aussi être homme.

Donc dès la première seconde, deux clichés tombaient en miettes l’un comme présentant la méditation comme une activité d’illuminés sectaires, et l’autre présentant la méditation, comme une activité exclusivement féminine.

Donc très vite à mon aise, la présentation a débuté, je découvrais la pleine conscience, le MBSR, soit la réduction du stress basée sur la mindfulness.

En bref, introduction, Isabelle Mante s’est présentée, en précisant qu’elle s’appuyait essentiellement sur des données chiffrées et des résultats scientifiques, tirées de l’étude du docteur Jon Kabat-Zinn un médecin émérite de médecine qui a fondé la clinique du stress dans le Massachussets.

Le stress est un symptôme de la vie moderne, qui peut entraîner des conséquences graves, aujourd’hui il fait plus souffrir que le mal de dos, le burn-out une de ses formes extrêmes n’est plus à expliquer.

Au passage, je ne peux m’empêcher de vous conseiller le livre de Carl Honoré, l’éloge de la lenteur, que je présenterais très prochainement dans la rubrique livre du mois.

Après une distribution de coussins adaptés appelés zafu, un bref conseil sur la position, à adopter.

Je fus rassuré. Isabelle Mante n’avait pas de bâton pour corriger la position, ou de probable somnolence comme il m’avait été donné de lire dans des livres sur méditations zen.

Dans un contexte, favorable où tout est fait pour que tout le monde se respecte, afin que chacun puisse évoluer sans peur de ridicule. Un climat de bienveillance c’est installé tout naturellement.

Isabelle Mante a sonné une petite cloche, nous invitant à fermer les yeux, et tout simplement prendre intégralement conscience des vas et viens, de nos mouvements d’inspirations et d’expirations, en considérant que c’était après tout, le seul phénomène réel qui nous liait au présent.

A première vue tout parait simple. Loin s’en faut, il apparait que très vite que cette intention est perturbée par des idées, des pensées, des images, des rétrospectives.

Après que mon esprit a martelé immanquablement, où je suis tombé, qu’est-ce que je fous là, mon dieu pourvu que je ne parte pas en fou rire, comme quand l’instituteur nous demandait de faire silence.

Heureusement je fouillais l’horizon du regard, et pas de regards complices prêts à me faire basculer en enfance.

L’honneur fut sauvé.

Bref le constat est flagrant ; l’esprit est incapable de se reposer, ou plus précisément ; calmer le mental n’est pas une mince affaire  !!

Isabelle Mante nous a demandé d’accueillir ces pensées, sans les juger mais simplement les constater comme un phénomène isolé, à l’instant.

Et tout de suite se raccrocher au souffle, après un moment d’interrogation, de stupeur perplexe, je me suis prêté aux jeu juste par respect, convaincu que la journée allait être très longue.

Un peu d’impatience, de combat, et par miracle un moment de plénitude fut ressenti, aussi bref que fragile, et là la petite cloche « libératrice » sonna, et c’est un peu dans le coton que je me suis retrouvé à narrer cette première expérience, car Isabelle Mante procéda à un petit tour de parole.

Et je me souviens lui avoir dit que j’avais eu l’impression de m’abandonner au charme d’un bon livre.

Evidemment il y a que moi qui pouvait me comprendre, en fait je découvrais une nouvelle sensation d’évasion, ou plutôt de relâchement qui était loin d’être le plaisir d’un bon livre : c’était la découverte de la pleine conscience.

Par la suite je décidai de m’imposer cette discipline personnellement je me suis servi d’une application mobile, pour me créer une fréquence, un rythme, certains sont contre, certains sont pour. A vous de décider.

J’ai encore des hauts des bas, et quelques douleurs comme des tendinites, qui m’ont gâché le plaisir de ce petit rendez-vous quotidien, même si je sais qu’un certain niveau de pratique aspire aussi à écouter, ses douleurs physiques.

Bref il m’arrive encore de me détacher de la pratique mais curieusement elle revient toujours à moi, un manque se créait et c’est une bonne nouvelle car ça prouve que j’en perçois le bienfait.

Même si on peut pratiquer la pleine conscience dans toute situation, les joies de la posture sont inexplicables, il me tarde donc d’être complétement guéri, pour pratiquer la pleine conscience dans les conditions qui me paraissent les plus véritables, en tailleur.

Un constat est clair, plus nous vivons de changements, plus l’idée d’apaiser l’esprit devient un effort, et plus nous prenons conscience d’une spirale infernale qui tourne sans cesse.

Sans référence aucune, le tourbillon de la vie s’accompagne de la tempête de l’esprit.

Pratiquer régulièrement nous aide à gérer tous ces changements inhérents à la vie actuelle, il faut se battre pour la carrière, et pour optimiser nos conditions matérielles pour savourer les délices de la vie, mais soit dit en passant : jamais Isabelle Mante ne m’a invité au renoncement matériel, et m’a conseillé de vivre dans une grotte.

Trêve de plaisanterie, c’est en cela que la méditation pleine conscience a toute sa place, dans les institutions, et dans les environnements professionnels.

C’est un changement de mentalité mais fort de constater que l’on ne peut pas échapper aux écrans, et que les aléas de notre civilisation industrielles, peuvent parfois perturber.

Sans parler de paix intérieure, mais simplement avoir une pratique qui nous permet de repérer les points d’emballements du mental, excès de joie, excès de tristesse, passion démesurée, agacement.

Et simplement s’en détacher un petit moment tous les jours, n’est pas une invitation au déni, bien au contraire ; c’est mieux accepter la réalité, mieux la regarder, pour ne pas la fuir, et en finir avec pilotage automatique, et ne pas laisser le stress chronique nous submerger ; il aveugle et empêche de voir la beauté de la vie pleinement.

La méditation au travail est un juste retour des choses, qui peut en tout état de cause faire progresser une entreprise, sur le plan humain et économique.

Enfin m’appuyant pour l’instant simplement que sur la pratique, et ma première rencontre avec Isabelle Mante, je tire ce texte que des constats de mon expérience personnelle.

Me documentant encore et encore, et pratiquant malgré quelques douleurs, j’espère très prochainement vous retrouver sur ces sujets.

Proposant des ateliers de techniques vocales, j’espère moi-même compléter ces ateliers en faisant découvrir la pleine conscience.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *