Bourbon up

Les valeurs du sport dans l’entreprise

Après cette période olympique, où les sports d’équipes se sont illustrés de la plus remarquable des manières.

Dans leurs reconversions, certains athlètes animeront des conférences sur la motivation ou autre, comme le fait par exemple Edgar Grospiron (champion olympique de ski de bosses).

Ces destins hors-normes, dont le potentiel a été détecté pour la plupart au plus jeune âge, sans m’étendre sur la nécessité d’un contexte favorable à la pratique de sport.

Que ce soit sur le plan social ou géographique, ces athlètes sont les bénéficiaires d’un système de sélection draconien.

Il parait complétement admissible de penser qu’après tout, qu’être un champion soit la suite logique d’accidents heureux.

Et dans ce cas la position honnête, serait de ne pas de donner de leçons aux autres.

C’est pourquoi qu’en matière d’intervention en entreprise nous parlons aujourd’hui de  » partage d’expériences ».

Ainsi,

soit on y adhère, soit elles deviennent un repère pour mieux se comprendre.

Et permet d’éviter de commettre les mêmes erreurs, progresser et gagner du temps.

Pour que chacun puisse construire ses propres recettes, pour être motiver tous les jours dans son travail, gérer le stress, entretenir un esprit d’équipe positif.

Et construire son cheminement sur plein de questions, enrichissantes sur le plan professionnel et personnelle.

Selon moi, où se situe le message du champion ?

Le champion est par définition celui qui devient le meilleur à un moment t dans une zone prédéfinie.

Être champion c’est accepté et tout faire pour conquérir une forme de solitude de luxe. 

Même si culturellement c’est un rêve pour nos civilisations, ce vecteur de vie n’est pas forcément sans questionnement, il est même inhérent à des fragilités, et une forme d’isolement.

Et si le champion est à même de décrypter les éléments, physiques et mentaux qui l’ont amené à ce résultat en effet cela devient intéressant, et cela peut être très constructif, enrichissant, inspirant ;

L’aventure de la compétition et son microcosme d’athlètes de haut niveaux devient une magnifique opportunité de partage, avec les gens en difficulté, la jeunesse, les entreprises.

Et des grandes questions se posent alors pour comprendre ce grand cheminement.

Quelle est la place du plaisir, et du sacrifice ?

La place de la volonté, et de la vocation ?

L’intériorité, le talent, le travail, les ingrédients mentaux, affectifs, qui selon eux font la différence. Et la place de la chance dans tout ça, du hasard, et de l’arbitraire ?

La transcendance, le vecteur de vie, la spiritualité ?

Comment surmonter une faiblesse, une fragilité, savoir la repérer, savoir l’admettre, savoir progresser sans se résigner.

Chacun sa formule certes, chacun ses paramètres, et compose avec son héritage culturel, ses croyances, son histoire, sa personnalité.

Être un champion, est-ce réussir à accepter un destin unique ?, est-ce honorer son unicité ? Est-ce l’égo, est-ce la passion ?

Et c’est sans doute tout à la fois.

Certains avouent l’avoir rêvé, d’autres au contraire remarquent ne jamais avoir imaginé arriver à ce niveau-là.

Esbroufe ou pas, le fait d’avoir rêvé d’être champion dans son enfance ou pas, ne conditionnerai pas forcement à la victoire.

Et dans l’entreprise la notion de champion :

Est-ce pas de cultiver un élan, une énergie qui rend fière, et uni ?  Cette fameuse motivation dont dépend l’esprit d’équipe.

Et d’où du gout de la victoire pour soi et pour les autres, en découle la notion d’objectif, et du travail et de plaisir, de cohésion.

La victoire sur son sort, la victoire qui se célèbre, la victoire qui donne un gout d’éternité à notre existence plate.

La victoire qui rassemble, la victoire qui fait avancer l’humanité, la victoire qui libère.

LA VICTOIRE  EST DONC GENEREUSE DANS SA NATURE, même si toujours mystérieuse car sacrée ; les secrets de la réussite incontestables fascinent.

Elle se cache partout, et qui sait la savourer partout où elle se trouve avance dans la joie,  et l’espoir.

Elle est une des conditions à une bonne santé mentale. ( artisan de bonne humeur ).

Pour conclure ; 

Selon moi, tout être qui sait se tracer une perspective digne, est un champion. Un bon manager doit en convaincre ses collaborateurs. Il doit être capable de faire passer ce message.

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